marc » 13 Juil 2011 16:23
Titus et Cosdou, je suis content de savoir que quelques tireurs partagent un avis proche du mien... super:)
En tout cas, on n'a pas lieu de s'inquiéter sur l'état de santé de la FO en France. Sur une compète internationale, avec 118/125, un tireur se classe en moyenne parmi les 15 premiers. A Poussan, alors qu'il manquait quelques grosses pointures, 12 tireurs français ont réussi à casser 118 plateaux ou plus. first:) Les italiens vont s'inquiéter ! !mgreen:!)
OK, c'est vrai, il ne s'agissait pas d'un championnat de France de FO mais d'un championnat de France sur fosses olympiques. Nuance...
Nous étions prévenus : les angles ont été rabotés, les distances raccourcies, la diversité des grilles simplifiée et l'arbitrage complaisant. La plus belle anecdote concerne tout de même cette planche où les tireurs ont tiré chacun 25 plateaux tout droit suite à une erreur du pulleur. Mais comme c'était la fête du tir, on a laissé faire. Pour qu'une fête soit réussie, il faut avoir quelques motifs de rigolades : ce fut donc une fête magnifique !!!
Nous voilà maintenant définitivement prévenus : pour les amateurs de FO qui n'ont pas le niveau international, la saison s'arrête aux Master's. Après, il faut suivre l'option déjà prise par quelques uns et passer la frontière italienne, suisse ou allemande pour pouvoir se faire plaisir. Dans ces pays aussi on sait faire la fête, mais après la compète et non à sa place.
L'objectif de la FFTIR est louable : elle pense que si la difficulté est trop importante, les tireurs ne se déplaceront plus sur ce type de championnat. Et après ?
Certes, la bonne santé de la discipline se mesure à l'affluence lors des championnats de France. Mais tricher sur cet indicateur en transformant ce championnat en "fête du tir" n'a pas d'incidence sur la santé de la FO au niveau local, dans les clubs ou les régions. On a une baisse d'affluence au niveau des championnats de France qui est une conséquence d'un manque d'engouement local. Traiter la "cause", on gérer les "conséquences" ? Lorsqu'un bateau prend l'eau, on a deux attitudes possibles : soit on bouche la voie d'eau, soit on écope. Mimi16 m'a convaincu que la fédé a dans certaines régions une politique locale qui favorise le développement de la FO. Puisqu'on a commencé à boucher les trous, il faudrait maintenant arrêter d'écoper pour voir où on en est.
Pour faire vivre la FO, la fédé a besoin de relais locaux. Sur qui va-t'elle s'appuyer si elle dégoûte les "mordus" de la discipline ?
Sur un championnat de France, on trouve 2 types de tireurs : les habitués de la FO et les transfuges de la FFBT tireurs réguliers à la FU et qui tirent à la FO 2 fois par an. Les premiers connaissent la difficulté des FO réglés suivant les normes ISSF : un 17 ou un 18 ne les a jamais effrayés. Les seconds, eux, sont câblés pour flirter avec des scores beaucoup plus élevés. Je suppose donc que lorsque la FFTIR aménage les règles de la FO lors de la "fête du tir" pour ne pas "dégoûter les tireurs", elle s'adresse prioritairement à ce deuxième groupe. Selon moi, c'est ici qu'elle fait une erreur fondamentale : pour garder quelques tireurs occasionnels, elle se met à dos les tireurs les plus acharnés.