Un WE de Ball-Trap comme on les aime
Avec mon pote Daniel, on lorgnait sur le WE à Courgenou, qui restait gravé dans nos mémoires depuis les Sélections. Malheureusement, des obligations professionnelles nous empêchaient de quitter notre Alsace natale le vendredi am, condamnant de ce fait le concours du Club du samedi. Qu'à cela ne tienne, en bons passionnés un peu barjots, nous décidons de lever l'ancre samedi de bon matin histoire d'arriver à La Cerisaille, que je ne connaissais pas, en début d'am. Une mise en bouche avant le Grand Prix Beretta-Fob au Sologne Shooting Club du dimanche.
La Cerisaille est un magnifique stand de Parcours, au biotope très agréable entre bois et prairies et avec des plateaux assurément tracés par des passionnés. Du près, du loin bref de tout, un nombre de Parcours impressionnant. De quoi y passer beaucoup plus qu'une demi-journée avant d'en avoir fait le tour.
Après une centaine de plateaux, accompagnés par deux tireurs du stand que je remercie au passage, direction le sud d'Orleans histoire de pas arriver trop tard et d'être frais pour Courgenou le lendemain, avec un mélange d'impatience et d'appréhension, en clair une agréable excitation qu'on savoure tout doucement, imaginant déjà dans quel état on risque de rentrer lol.
Et alors Courgenou c'est vraiment le top du top. Accueil, organisation, tenue des lieux, biotope, tracés, restauration, confort des tireurs et accompagnants c'est clairement ce que j'ai vu de mieux jusqu'à présent. Il faut absolument y aller pour ceux qui peuvent, ça vaut vraiment le détour.
La compétition en elle-même : des tracés accessibles, un habile mélange de simple et de plus compliqué, un peu à la manière de ce qui avait été fait à Signes pour le Championnat d'Europe de Compak, sauf que là c'était du Parcours donc quand même plus relevé en terme de distances et de postes de tir (avec évidemment l'attraction du lieu qui reste la plateforme et sur laquelle nous avons eu la joie de tirer de tout en haut, ça reste toujours aussi surprenant de voir la différence entre en-bas et en-haut). Bref il y avait de quoi contenter tous les niveaux en se faisant plaisir.
Alors moi pour pas changer, la scoumoune, panne de fusil sur le deuxième poste de la ligne plateforme....grrrr. J'avais eu la bonne idée de faire réviser mon fusil pas longtemps avant, avec changement du verrou et réajustage, et du coup, les Vinci que je tire en parcours et qui d'habitude coincent un peu m'ont carrément mis le fusil en drapeau. Il fallait que je claque comme un fou à la fermeture, chose que je ne fais jamais et qui me perturbe. Bref un Parcours sans commentaires, et changement de cartouches dès le suivant....comme quoi il faut jamais attendre le jour du concours pour utiliser une cartouche avec laquelle on a pas tiré avant. C'est comme ça que ça rentre paraît-il...tu m'étonnes, pas prêt d'oublier cette mésaventure !!
Sorti de là, ça ne peut aller que mieux et les trois autres parcours ont été vraiment très agréables, même si mes scores restent insuffisants, j'ai pris beaucoup de plaisir et réussi à casser certains plateaux qui m'avaient laissé un goût amer aux Sélections, tout en en loupant d'autres par ailleurs, c'est le jeu ! Toujours ces satanés doublés qui me posent problème, j'ai hâte que l'English Sporting débarque chez nous, ça va certainement bien faire progresser.
J'ai eu la chance d'être sur la planche de Bastien Havart et bien c'est propre, efficace, pas un mouvement de trop. Tout ça doublé d'une personne sympa, cool. J'ai pu voir également tirer Pascal Marteau et Charles Bardou en barrages, incroyables de calme et de maîtrise. Je tiens d'ailleurs à saluer la gentillesse et le professionnalisme de Charles Bardou qui nous a accueilli avec beaucoup de sympathie, toujours étonnant de voir un tireur de cette trempe et avec un tel palmarès rester accessible et authentique.
Et voilà c'était déjà dimanche soir, retour pour 7h de route, un peu penauds mais avec déjà des idées sur ce qui reste à améliorer et la farouche envie d'y retourner dès que possible...
J'espère que ce récit permettra à certains qui n'en ont pas encore eu l'occasion, de goûter un peu l'ambiance de ces concours et de ce sport de passionnés, et les motivera peut-être à franchir le pas de la compétition. C'est vraiment autre chose que la simple pratique de loisir, c'est un peu comme si on passait de la 2D à la 3D !! Attention je ne critique pas ceux que la compétition n'intéresse pas mais j'ai moi-même eu la chance de tomber sur des gars fantastiques qui m'ont mis le pied à l'étrier et m'ont permis de me lancer dans cette pratique et franchement je les remercie du fond du cœur. Ce sont d'intenses émotions et des supers moments de convivialité qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
Elle est pas belle la vie d'un balltrappeur ??
Claude
La Cerisaille est un magnifique stand de Parcours, au biotope très agréable entre bois et prairies et avec des plateaux assurément tracés par des passionnés. Du près, du loin bref de tout, un nombre de Parcours impressionnant. De quoi y passer beaucoup plus qu'une demi-journée avant d'en avoir fait le tour.
Après une centaine de plateaux, accompagnés par deux tireurs du stand que je remercie au passage, direction le sud d'Orleans histoire de pas arriver trop tard et d'être frais pour Courgenou le lendemain, avec un mélange d'impatience et d'appréhension, en clair une agréable excitation qu'on savoure tout doucement, imaginant déjà dans quel état on risque de rentrer lol.
Et alors Courgenou c'est vraiment le top du top. Accueil, organisation, tenue des lieux, biotope, tracés, restauration, confort des tireurs et accompagnants c'est clairement ce que j'ai vu de mieux jusqu'à présent. Il faut absolument y aller pour ceux qui peuvent, ça vaut vraiment le détour.
La compétition en elle-même : des tracés accessibles, un habile mélange de simple et de plus compliqué, un peu à la manière de ce qui avait été fait à Signes pour le Championnat d'Europe de Compak, sauf que là c'était du Parcours donc quand même plus relevé en terme de distances et de postes de tir (avec évidemment l'attraction du lieu qui reste la plateforme et sur laquelle nous avons eu la joie de tirer de tout en haut, ça reste toujours aussi surprenant de voir la différence entre en-bas et en-haut). Bref il y avait de quoi contenter tous les niveaux en se faisant plaisir.
Alors moi pour pas changer, la scoumoune, panne de fusil sur le deuxième poste de la ligne plateforme....grrrr. J'avais eu la bonne idée de faire réviser mon fusil pas longtemps avant, avec changement du verrou et réajustage, et du coup, les Vinci que je tire en parcours et qui d'habitude coincent un peu m'ont carrément mis le fusil en drapeau. Il fallait que je claque comme un fou à la fermeture, chose que je ne fais jamais et qui me perturbe. Bref un Parcours sans commentaires, et changement de cartouches dès le suivant....comme quoi il faut jamais attendre le jour du concours pour utiliser une cartouche avec laquelle on a pas tiré avant. C'est comme ça que ça rentre paraît-il...tu m'étonnes, pas prêt d'oublier cette mésaventure !!
Sorti de là, ça ne peut aller que mieux et les trois autres parcours ont été vraiment très agréables, même si mes scores restent insuffisants, j'ai pris beaucoup de plaisir et réussi à casser certains plateaux qui m'avaient laissé un goût amer aux Sélections, tout en en loupant d'autres par ailleurs, c'est le jeu ! Toujours ces satanés doublés qui me posent problème, j'ai hâte que l'English Sporting débarque chez nous, ça va certainement bien faire progresser.
J'ai eu la chance d'être sur la planche de Bastien Havart et bien c'est propre, efficace, pas un mouvement de trop. Tout ça doublé d'une personne sympa, cool. J'ai pu voir également tirer Pascal Marteau et Charles Bardou en barrages, incroyables de calme et de maîtrise. Je tiens d'ailleurs à saluer la gentillesse et le professionnalisme de Charles Bardou qui nous a accueilli avec beaucoup de sympathie, toujours étonnant de voir un tireur de cette trempe et avec un tel palmarès rester accessible et authentique.
Et voilà c'était déjà dimanche soir, retour pour 7h de route, un peu penauds mais avec déjà des idées sur ce qui reste à améliorer et la farouche envie d'y retourner dès que possible...
J'espère que ce récit permettra à certains qui n'en ont pas encore eu l'occasion, de goûter un peu l'ambiance de ces concours et de ce sport de passionnés, et les motivera peut-être à franchir le pas de la compétition. C'est vraiment autre chose que la simple pratique de loisir, c'est un peu comme si on passait de la 2D à la 3D !! Attention je ne critique pas ceux que la compétition n'intéresse pas mais j'ai moi-même eu la chance de tomber sur des gars fantastiques qui m'ont mis le pied à l'étrier et m'ont permis de me lancer dans cette pratique et franchement je les remercie du fond du cœur. Ce sont d'intenses émotions et des supers moments de convivialité qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
Elle est pas belle la vie d'un balltrappeur ??
Claude
